F.A.Q.

Il est très important d’organiser un dépistage dans l’entourage de la personne atteinte de la tuberculose pulmonaire. Ceci afin d’identifier les personnes infectées et de leur donner un traitement préventif dans la plupart des cas. Les enfants de moins de 5 ans, les personnes immunodéprimées et les femmes enceintes sont particulièrement à risque de développer une TBC maladie une fois infectées. 

En général, les personnes les plus à risque d’être contaminées sont les proches avec qui la personne malade passe du temps régulièrement (membres de la famille, collègues, etc). Etre inclus dans le dépistage dépend du degré de contagiosité du malade, du temps passé avec lui et d’autres facteurs de risque potentiels. En fonction de la situation, un médecin généraliste, une infirmière du FARES, une personne de la médecine du travail ou du service de santé scolaire déterminera qui doit être dépisté dans l’entourage du patient.

Le dépistage de l’infection tuberculeuse latente se réalise le plus souvent via un test appelé intradermoréaction ou test cutané tuberculinique. Le dépistage se déroule en 2 phases. Un premier test est réalisé au moment où on a connaissance du nouveau cas de tuberculose. Si celui-ci est négatif ou douteux, un 2^ème test sera réalisé environ 8-12 semaines après le dernier contact avec le malade. En effet, la réaction immunitaire tarde 8-12 semaines pour se développer (phase ante-allergique).

Ce 2^ème test est très important et indispensable au dépistage complet des contacts.

Une personne qui est négative au 1^er  test puis positive au 2^ème  test a fait l’objet d’un « virage ». Cela signifie qu’elle a bien été infectée par le malade avec qui elle a été en contact récemment.

Voir « J’ai un test tuberculinique positif, que dois-je faire ? »

 

Lorsqu’une tuberculose est découverte chez un enfant, le dépistage des contacts sert parfois à identifier un éventuel contaminateur car les enfants sont souvent contaminés par un adulte de leur entourage.